Chaque jour, les courtiers en assurance ou en crédit, voire les conseillers en gestion de patrimoine, recherchent les meilleures conditions et le meilleur compromis garanties/prix en assurance de personne pour leurs clients rencontrant des difficultés à contracter une assurance de prêt satisfaisante.
Politique des compagnies d’assurance en matière de risques aggravés
Problèmes de santé, surpoids, professions à risques, capitaux importants sont autant de situations qui constituent un risque aggravé pour les assureurs et entraînent ainsi des refus de prêt ou des majorations conséquentes de la part des banques ou établissements de crédit, et rendent un dossier délicat.
Pire, lorsqu’une dérogation d’assurance est acceptée, elle s’accompagne bien souvent à la fois d’une exclusion du risque particulier que représente l’assuré en question et d’une surprime non négligeable, surtout en ce qui concerne les contrats groupe proposés automatiquement par les banques et la plupart des établissements de crédit.
L’assureur fait ainsi d’une pierre deux coups et creuse un peu plus l’injustice entre les différents assurés: il touche des primes plus conséquentes, élimine certains risques qu’il couvre en temps normal et donc touche plus pour un risque qui se révèle au final moindre pour lui.
Il est d’ailleurs incompréhensible que les pouvoirs publiques français ne trouvent à redire à cette situation et laissent ainsi les sociétés d’assurance s’enrichir à bon compte sur les assurés les plus fragiles.
En effet, si l’assureur refuse de couvrir un ou plusieurs risques pour certains assurés, il devrait normalement baisser la prime d’assurance pour la quote-part du risque non couvert plutôt que d’en profiter pour l’assommer encore un peu plus, vous ne pensez pas?
Risques aggravés et problèmes de santé
Obésité, diabète, cancers… un certain nombre de personnes se voient refuser leur assurance de prêt pour des raisons de santé.
Bien que difficilement acceptable par l’assuré qui n’est bien souvent pas responsable de cette situation de santé qui ne rentre pas dans les normes des assureurs, la mutualisation des risques ne permet pas d’accepter toutes personnes dans les contrats groupes et les assureurs sont bien obligés d’imposer des limites pour ne pas pratiquer des tarifs désavantageux pour la plupart.
Cependant, nous avons vu précédemment que ces mêmes assureurs n’ont vraiment aucun scrupule à assommer les plus faibles et à, disons-le franchement, s’enrichir honteusement sur le dos de ces derniers.
Faire appel à un courtier en assurance/crédit ou un conseiller en gestion de patrimoine
C’est pourquoi je vous conseille vivement de faire appel à un courtier en crédit et/ou assurance ou, pourquoi pas, à un conseiller en gestion de patrimoine, qui mettront en concurrence un certain nombre de compagnies d’assurance pour faire baisser votre note.
En effet, ces professionnels, informés et attentifs aux évolutions médicales recherchent les meilleures options pour les clients emprunteurs concernés et apportent une solution adaptée pour leur permettre de réaliser enfin leurs projets immobiliers ou autres, que biens des assureurs ne veulent pas couvrir ou alors, contre des surprimes bien souvent inacceptables.
Même si les commissions de ces professionnels peuvent quelque peu différer selon le contrat pour lequel vous opterez, cela n’aura pas un impact important sur leur rémunération et leur intérêt sera avant toute chose de vous satisfaire afin que vous leur accordiez, voire renouveliez votre confiance.
Ils n’ont rien à gagner à vous proposer un contrat qui ne vous conviendrait pas, contrairement à la plupart des banquiers ou établissements de crédit qui ne voient guère que plus loin que le bout de leur nez, crochu qui plus est!
Photo de ell brown